C’est le revers de la médaille. Derrière l’envolée de la valorisation de bon nombre de cryptomonnaies (le bitcoin est devenu un placement financier à part entière), il y a le minage. En effet, de nombreuses personnes ont mis au point des usines composées de très nombreux ordinateurs pour miner des cryptomonnaies. Et cela devient un sujet car à l’heure du réchauffement climatique et de la question énergétique en Europe, la consommation électrique du minage de cryptomonnaies ne cesse d’augmenter.
Consommation électrique du minage de cryptomonnaies : l’équivalent de la Suède
A l’heure où nous écrivons ces lignes, la consommation électrique liée au minage de cryptomonnaies a atteint la consommation de la Suède (annuelle). Et aucun élément ne laisse à penser que cette activité (et donc cette consommation d’électricité) tend à ralentir. Au contraire. De plus en plus d’usines à bitcoin et ethereum se créent pour fournir de l’énergie pour le minage de ces cryptomonnaies qui valent désormais une fortune.
Et, au plus le cours de ces cryptomonnaies augmente, au plus il y a d’intérêt à miner. Parallèlement, au plus les cours de l’électricité augmentent, au moins ce minage est intéressant. Aujourd’hui, à moindre envergure, il y a des e-commerçants qui proposent à tout-un-chacun d’acheter des « miners à crypto » qui prennent la force de petits ordinateurs, bien ventilés, car amenés à chauffer. C’est par exemple le cas d’Asic Mining.
Aujourd’hui, la plupart des mineurs de cryptomonnaies se délocalisent dans des pays prêts à les accueillir. Ainsi, le minage de cryptomonnaie à Toulouse ou ailleurs en France est désormais terminé, du moins dans une dimension industrielle. Les mineurs préfèrent se tourner vers des pays où l’électricité est bon marché, et le minage encourage par les pouvoirs publics. C’est le cas des USA ou du Kazakhstan.
