Vous avez certainement entendu parler de dropshipping , terme anglais qui désigne littéralement le e-commerce sans stock. Cette pratique consiste à créer un site web (ou à le faire créer par une agence web) qui propose d’acheter des produits à un prix affiché. Le propriétaire du site web achète ensuite le produit qu’il a vendu, pout un tarif inférieur et à l’unité sur des sites comme Alibaba ou Amazon, et le fait expédier à son client, parfois sans même un passage par son domicile.
Le e-commerce sans stock est né de la complexité d’Internet
Le principe même du dropshipping est né de la complexité du web, où des centaines de milliers de pages sont indexées chaque jour. Pour un dropshipper, il est aisé de créer son site e-commerce sans stock, de le positionner ensuite auprès de son consommateur final via des canaux comme le référencement naturel (SEO), le référencement payant (SEA), ou les publicités sur les réseaux sociaux (SMA). En tant que consommateur, il est compliqué de retrouver la source du produit.
La question des mentions légales
Aujourd’hui, certains e-commerçants ne prennent même pas de créer des mentions légales sur leur site web, alors même que c’est une obligation légale. Ce fut notamment le cas de l’influenceuse Ruby Nikara, quand elle avait entrepris de vendre « l’eau de son bain » et des « culottes portées ». Nous recommandons de ne surtout pas acheter un produit issu de ce type de site web.
Présenté comme une innovation technologique, il y a fort à parier que le dropshipping n’en est pas vraiment un. Mais, peut-être que demain, une innovation technologique viendra rebattre les cartes du e-commerce. Sur Refrance, nous vous tiendrons au courant des actualités et conseils high-tech.
