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Quelles sont les trois puissances électriques au sein du marché de l’électricité ? 

Table des matières

L’électricité, distribuée par les réseaux de distribution sous forme de courant alternatif, est composée d’une partie active créant de la chaleur ou un mouvement, d’une partie réactive pour les équipements électriques composés de circuits magnétiques et/ou de capacités. Ces deux puissances forment la puissance apparente.

La puissance active

La puissance active est exprimée en Watt (W). La puissance active est la puissance réelle, dite utile. Elle est transformée en chaleur ou en mouvement. Elle fournit l’énergie nécessaire pour qu’un appareil électrique puisse fonctionner. 

La puissance réactive

La puissance réactive est exprimée en kilo Volt Ampère heure (kVAh). À l’inverse de la puissance active, elle ne produit pas de travail thermique et n’est pas transformée en chaleur, lumière ou mouvement. Celle-ci est donc considérée comme la puissance « invisible », « non utile » de l’électricité. Au sein des installations électriques, une part de l’énergie seulement est récupérée. Par conséquent, l’autre partie est perdue et est la cause des champs magnétiques de certains systèmes électriques majoritairement équipés d’un bobinage. Cela concerne les systèmes comme les composants informatiques, les appareils de froid ou encore les moteurs tournants. 

Il existe deux types d’énergie réactive : l’énergie réactive inductive (générée par des transformateurs, des moteurs) et l’énergie réactive capacitive (générée par des équipements électroniques comme des condensateurs).

La puissance réactive, bien que définie « non utile », est tout de même transportée par le réseau électrique. Cela nécessite en conséquence un courant plus important et un surdimensionnement des installations. Plus d’infos sur la puissance réactive.

La puissance apparente 

Cette puissance apparente est exprimée en Volt Ampère (VA). Elle est la somme vectorielle de la puissance réactive et active. La puissance apparente va permettre de dimensionner la puissance souscrite. Elle correspond à la valeur maximale qui figure sur les contrats. L’enjeu au moment de la souscription est de bien dimensionner la puissance apparente dans le but de ne pas payer trop cher. 

Le rapport entre la puissance active, réactive et apparente est défini par le triangle des puissances. 

Par analogie, on peut représenter les trois puissances en prenant l’exemple d’un verre de bière : la puissance active correspond à la bière, la puissance réactive représente la mousse. Les deux additionnés représentent la totalité de la quantité du verre, c’est la puissance apparente. 

Pour conclure, ces trois puissances sont essentielles au bon fonctionnement des appareils électriques. Il est important de bien les dimensionner, de les connaître et de bien les suivre pour éviter des surcoûts.

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